Il serait sans doute très facile de découvrir, comme l’a fait Arnold Bennett, la beauté cachée derrière les façades noircies des villes industrielles. On imagine très bien un Baudelaire, par exemple, consacrant un poème à un terril. Mais la beauté ou la laideur, ce n’est pas là ce qui importe dans la société industrielle. Le mal véritable à des racines beaucoup plus profondes et insidieuses. Il faut toujours garder cette idée présente à l’esprit, car la tentation reste grande de croire que l’industrialisme est inoffensif du moment qu’il présente un visage pimpant et soigné. (Page 123)