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Citation de diFunttiChro


Tyrion connaissait la chanson. « Piques, soupira-t-il. Têtes. Créneaux.
— Voilà. Tu as tout de même retenu quelques-unes de mes leçons.
— Plus que vous ne vous figurez, Père », répliqua-t-il dans ton paisible. Il acheva son vin, reposa la coupe, songeur. Plus satisfait, dans un sens, qu’il n’avait cure de l’admettre. Trop hanté, dans l’autre, par le souvenir de la bataille de la veille pour ne pas se demander si cette nouvelle mission ne consistait pas à tenir à nouveau la gauche. « Pourquoi moi ? s’enquit-il d’un petit air penché. Pourquoi pas mon oncle ? Pourquoi pas ser Addam, ou ser Flement, ou lord Serrett ? Pourquoi pas quelqu’un de plus… grand ?
Lord Tywin se leva sèchement. « Tu es mon fils. »
Ce fut une illumination. Ah… ! songea Tyrion, tu le considères comme foutu. Espèce de salopard. Maintenant que Jaime est à tes yeux autant dire mort, tu n’as plus que moi… L’envie le tenaillait de le gifler, de lui cracher à la figure, de tirer son poignard et de lui arracher le cœur pour voir s’il était vraiment fait, comme l’assuraient les petites gens, de vieil or massif. Il se contenta de ne pas bouger, de ne pas moufter, de ne rien trahir de ses sentiments.

Source : difunkychronicles.com
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