Co-fondateur de l'agence Magnum (avec Henri cartier-Bresson et d'autres), George Rodger est comme tous les photographes signalé par une image emblématique de son oeuvre: en l'occurence il s'agit de son portrait magistral du champion de lutte Korongo, porté à hauteur d'épaule par un adversaire vaincu. En témoignant de cette vie primitive par son écrit et sas photographies en noir et blanc reproduites dans l'ouvrage, l'auteur savait que le lien fragile entre l'homme et la nature , reposait sur un équilibre précaire menacé par le progrès et a su témoigner dans cet ouvrage de cette "vie primitive", de sa trame si riche, avant qu'elle ne disparaisse définitivement.
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Dans une société où l'information est ultra-rapide, digérée à peine sortie, évacuée à peine digérée, cet ouvrage propose un moment de réflexion, de pause sur les camps de concentration.
Pour se souvenir. Ou plutôt pour ne pas oublier.
Il s'agit d'une démarche ouverte, loin des buzz médiatiques, pour décrypter les images, à la base de notre culture moderne.
C'est une lecture qui fait mal parce qu'elle est vraie. Qu'elle ne cherche pas à édulcorer, ni à dramatiser à outrance. Une lecture nécessaire, donc.
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