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Citation de jmarcio


(p. 67)

Pour le ex-grand mufti, l'antisionisme d'Hitler est le gage d'une écoute bienveillante. Le 23 octobre 1940 Rome et Berlin publient une déclaration commune : "L'Allemagne et l'Italie reconnaissent le droit des pays arabes de résoudre la question des éléments juifs en Palestine et dans les pays arabes d'une façon conforme aux intérêts nationaux et ethniques des Arabes et à la solution de la question juive en Allemagne et en Italie.".

Dès l'orée de la guerre, l'ex-grand mufti quitte le Liban pour se réfugier en Irak, où il soutient le régime proallemand du général Al Galyani. Chassé par l'entrée des Anglais à Bagdad (juin 1941), il gagne Téhéran, transite par la Turquie (qui lui refuse l'asile politique), parvient en Italie où il rencontre le Duce le 27 octobre 1941, puis entre en Allemagne, où Hitler le reçoit le 28 novembre 1941. "La suppression du Foyer national juif fait partie de mon combat", lui déclare le Führer. Ce que le compte rendu officiel des services allemands traduit ainsi :

"La position de l'Allemagne était une guerre sans compromis contre les Juifs. Cela incluait naturellement une opposition active au Foyer national juif en Palestine, qui n'était rien d'autre qu'un centre, sous la forme d'un État, servant à l'intérêt destructrice des intérêts juifs."

De novembre 1941 à mai 1945, l'ex-grand mufti et plus d'une vingtaine de dignitaires arabes demeurent à Berlin où ils sont somptueusement logés, nourris et subventionnés par le Reich. Ils perçoivent des sommes importantes provenant majoritairement du pillage des Juifs d'Europe.
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