AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Georges Goldfayn (2)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La Belle qui vous fait signe

De quoi ça parle ?

Paul Oléron, écrivain, emménage dans une vieille maison afin de réunir domicile et lieu de travail pour éviter les déplacements. Il est en train d'écrire un livre qui va s'intituler "Romilly" qu'il doit terminer en automne pour sa sécurité financière. Mais bizarrement depuis son installation, il ne parvient plus à trouver l'inspiration et à travailler. Même les visites de sa fidèle amie de toujours, Elsie Bengough, l'exaspère. Encore plus étrange, Oléron assiste à des scènes inquiétantes au sein même de sa maison, ce qui le pousse à penser qu'elle est hantée. La folie et l'isolement engloutissent alors chaque jour un peu plus le malheureux...



Mon avis :

J'ai lu ce livre car on m'a dit qu'il faisait peur, tout simplement. La quatrième de couverture m'a promis la même chose, eh bien on m'a menti ! Ce n'est pas de la peur que j'ai ressenti mais de l'ennui...La couverture assez laide aurait du me mettre la puce à l'oreille mais passons.

Honnêtement, je n'ai pas saisi toute l'histoire. Le début, ça allait : l'écrivain qui s'installe dans une maison qui se révèle être hantée, et qui lui vole son inspiration. OK. Mais à un moment j'ai décroché et n'ai plus rien compris. C'était peut-être le but recherché, être dans l'incompréhension comme le personnage principal mais ça ne m'a pas plu.

Le livre est court, 139 pages ce n'est pas grand chose mais mon dieu que ce fut long ! J'avais hâte de terminer cette lecture et je pense que s'il y avait eu plus de pages, je ne l'aurai pas terminé. Il ne se passe pas grand chose, cependant, je dois reconnaître que c'est très bien écrit avec un vocabulaire riche.

Les personnages, principalement Paul Oléron et Elsie Bengough, sont également sans grand intérêt, surtout cette dernière.

Pour ce qui est du dénouement je ne crois pas l'avoir vraiment compris.

En bref, je suis vraiment déçue avec le sentiment d'avoir perdu mon temps. Je vous le déconseille fortement à moins que vous n'aimiez l'ennui. Vite je passe à autre chose et suis ravie de quitter cette belle qui me fait signe...
Lien : https://www.facebook.com/178..
Commenter  J’apprécie          20
La Belle qui vous fait signe

L'écriture est simple et efficace, permettant de dévorer le livre en une heure, à peine. Et durant cette heure, on vit tout un large panel d'émotions.



Je me suis parfaitement reconnue dans la façon d'être de Paul. Sa "manie" de faire mille et une choses au lieu de se mettre à la rédaction de son roman, de tout invoquer comme une excuse. Trouver une maison, déménager, refaire la peinture alors que celle-ci est en bon état, rester au lit pour rêvasser à son livre, écouter les bruits du bois qui craque, des souris, jusqu'à entendre un bruit de femme qui se brosse les cheveux et même de voir un peigne tenu par quelque chose d'invisible mimant le geste de se coiffer. Mais Oléron ne sera pas plus effrayé que le lecteur. En fait, l'élément effrayant vient du personnage lui-même.



Oléron devient agoraphobe, passant sa journée sur le seuil de sa chambre. D'après lui, c'est l'endroit qui lui permet de voir presque en totalité toutes les autres pièces de son appartement. Et de là, il surveille. Il attend cette belle qui lui fera signe, sans manger, se laissant doucement mourir.



Il s'éloigne de son amie, la supposant en danger si jamais elle lui rendait visite à l'improviste. Mais n'est-ce pas une excuse également pour mettre fin à cette relation amicale qui l'étouffe dès lors qu'il comprend les sentiments amoureux, non partagés, de Elsie pour lui ? Ou cette dernière est-elle réellement en danger ?

On sent l'impuissance de cette amie rejetée qui peine à le sauver de lui-même et le voit lentement sombrer dans la démence.



La force de ce texte est cette liberté laissée au lecteur dans son appréciation des faits : roman fantastique, personnage dérangé, c'est à nous de choisir. Tout le long, Onions se situe à la limite du psychologique et du fantastique. La vérité ne sera jamais explicitée.
Lien : http://murphypoppy.canalblog..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Georges Goldfayn (3)Voir plus

Quiz Voir plus

Morand à l'heure des années folles

Nuit catalane : Dans un train au départ de Lausanne le narrateur fait la connaissance de Remedios Sirvent venue participer à un congrès politique. Compagne d'un anarchiste catalan "assassiné légalement" elle offre au narrateur, par sa présence dans le même compartiment, l'occasion d'un portrait aussi insolite que déroutant. Il retrouve Remedios une semaine plus tard, fortuitement, chez un ami à Paris et va la poursuivre ensuite jusqu'à Barcelone... "Mais ce que l'on goûtait en fin de compte chez cette révoltée, c'était la bienséance, l'honnêteté de sentiments, une hérédité catholique, mêlées à cette reconnaissance respectueuse de la bourgeoisie ESPAGNOLE envers l'homme, qui est un souvenir des Maures. Tous, autour d'elle, nous y étions sensibles, mais tous nous avions tendance à vouloir éprouver sa foi, épiant des défaillances, croyant à une escapade sentimentale vers l'anarchisme, plutôt qu'à une vocation." (p. 28/29) 🎶🎶🎶🎶

Dynamisme d’un cycliste, Umberto Boccioni
Hôtel-hôtel, Auguste Chabaud
Portrait d'Olga dans un fauteuil/Pablo Picasso
La Danse, Henri Matisse
Bouleaux sur fond de ciel bleu, Maurice Denis,
Rhapsodie espagnole, Maurice Ravel
L'énigme de la fatalité, Giorgio de Chirico
Éros, Paul Klee

8 questions
6 lecteurs ont répondu
Thèmes : cubisme , futurisme , peinture et littérature , musique , peinture métaphysique , Fauvisme , arts et cultureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}