Un livre dont le titre rappelle une chanson célèbre...Le genre d'histoire vers lesquelles je ne suis pas porté, initialement, mais là, il y a eu un je ne sais quoi qui m'a attiré...
Quelle découverte que ce livre, que cet auteur, Georges Piombo, qui nous livre en 200 pages tout à tour émouvantes, humoristiques, graves, réelles, humaines, une leçon d'optimisme et d'hymne à ...l'amour? (encore le titre d'une chanson...) la joie, la vie.
Malgré l'impossibilité d'avoir des enfants, et alors que le cancer rode, le narrateur sourit, rit, vit, se bat, et entraîne avec lui ses êtres proches, dans ce que la vie et le quotidien ont de meilleur!
"Le bonheur est en toute chose", disait Confucius: Georges Piombo lui, le trouve effectivement dans toutes les choses de la vie, et parfois celles tellement évidentes qu'on n'y prête peut-être plus assez attention, ou du moins toute l'attention qu'elles méritent: la famille, ses enfants, l'autre, mais l'Autre avec un "A" majuscule, comme l'écrivait Hegel.
Un livre où la poésie transpire à chaque page, un livre émouvant, et pas du tout larmoyant, un livre qui "touchera" tout le monde, une "leçon" de vie, mais sans vouloir la "donner" ou l'imposer, un livre coup de poing, un livre de quelqu'un qui aurait pû se montrer rancunier face aux sorts de son quotidien, mais qui a su de chaque épreuve en faire une force. Si Georges Piombo et son narrateur, mais ils ne font qu'un, sont tombés six fois, ils se sont relevés à sept reprises!
Alors du coup, on va attendre le deuxième opus de cet auteur "jeune", qui va se tailler une place qu'il mérite.
A mettre entre toutes les mains, à lire sans modération, et pas la peine d'attendre qu'il "vieillisse", il s'agit déjà d'un grand cru!
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J’ai beaucoup apprécié cet ouvrage - je ne sais s’il faut écrire : « ce roman », car il s’agit plutôt d’un récit, une autobiographie.
Dès le début, j’ai su que ce serait bien et que j’aimerais. Une histoire vraie, profonde, poignante, tendre, bouleversante, magnifique. Une légèreté de ton qui n’éteint pas la gravité du sujet, mais la sublime, et cette manière originale de colorer le texte de paroles de multiples chansons, comme un jeu…
C’est plus que bien écrit, c’est plein de charme. J’aime beaucoup l’humour, et le texte en est émaillé, qui désamorce ainsi l’épreuve, sans la nier :
« Planter l’aiguille d’un coup pas trop fort, pas trop mou. Je me suis entraîné une semaine sur des oranges, nickel, pas une plainte. »
Certaines pages sont extrêmement émouvantes, j’ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux. Pas seulement parce que c’était terriblement triste, mais aussi lors de passages merveilleux comme l’adoption de Momo… Oh, ce : "Bonjour, papa, elle a été longue cette semaine » !
Je remercie Georges Piombo de m’avoir fait partager ce parcours exceptionnel tout illuminé d’amour, où l’empathie, la bienveillance, le respect de l’autre et de sa différence sont en permanence présents.
Son livre est un vibrant hommage à sa Doudou et à tous les gens de cœur et d’esprit.
Tout en témoignant de la douleur de la perte, il est bienfaisant car il se veut joyeux, léger, malicieux, chaleureux, passionné par la vie. Il illustre bien la phrase de Musset : « Vous aurez vécu, si vous avez aimé. »
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