La ville, pour lui, était quelque chose de vivant, un être personnel qui avait refusé d'accueillir Adil bey ou plutôt qui l'avait ignoré, qui l'avait laissé errer, tout seul, comme un chien galeux.
Il la détestait comme on déteste une femme à qui on a fait en vain des avances. Il s'acharnait à découvrir ses tares. C'était une passion triste, sans contrepartie de joies.