Une partie importante de l’élite éduquée adhéra au IIIe Reich, séduite par la mission exaltante de faire renaître un pays de ses cendres pour en construire un nouveau, militarisé, économiquement puissant, respecté dans le monde, lavé de l’humiliation du traité de Versailles. Quant aux commerçants et aux industriels, ils voyaient dans le Reich l’occasion de faire des affaires grâce à la relance de l’économie et étaient rassurés de voir s’éloigner le danger du bolchevisme avec un régime qui proposait d’unir les entrepreneurs et les ouvriers, et non de les opposer