27 août - Le danger numéro un, c'est l'apitoiement sur soi-même. Ce moment de faiblesse. Il ne s'agit même pas de la tentation d'abandonner, de se faire récupérer par un bateau, mais simplement de se laisser aller à mourir en se disant : « Là, c'est trop dur, j'ai chaviré une fois de plus, une fois de trop, je lâche tout. » Bêtement. Parce qu'à un moment donné, il est plus facile de laisser tomber que de continuer à se battre.
1272 – [Presses Pocket n° 2982, p. 101]