Gérard de Senneville est haut fonctionnaire et historien de la vie littéraire du XIXe siècle.
Il a été directeur général de l'Epad (Établissement public d'aménagement de la Défense) de décembre 1987 à octobre 1990.
Il est notamment l’auteur de biographies de Théophile Gautier (Fayard, 2004), Maxime du Camp (Stock, 1996, prix Chateaubriand–La-Vallée-aux-Loups) et Madame Sabatier, la Présidente (Stock, 1998), qui inspira de si beaux poèmes à Baudelaire.
Le vieux gentilhomme s'avança sur la plage. Il salua courtoisement, mais de loin et dans s'y mêler, les quelques groupes qui y étaient installés, puis, marchant d'un pas tranquille, s'éloigna sur la grève déserte.
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Maxime, renouvelant le conseil qu'il lui avait donné dans une lettre de Rome, encouragea Gustave à lire son manuscrit à son père, mais celui-ci s'endormit pendant la lecture. Le docteur Flaubert ne comprenait décidément rien à la littérature, qu'il considérait comme une chose parfaitement inutile. Il ne parvenait pas à prendre au sérieux la vocation littéraire de son fils et celui-ci en souffrait.
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Tous les vendredis, le sultan de tenait en grande pompe dans l'une des mosquées de la ville pour y prier. Maxime ne voulut point manquer ce spectacle. Ce vendredi-là, l'endroit désigné était Oulé-Li, un petit village au bord de l'eau.
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La fin de l'été ramena Maxime du Camp à Paris, où il retrouva Marthe. Il lui rendait quotidiennement visite. Elle habitait un appartement élégant et confortable: les rideaux étaient en soie bleue et les étagères couvertes de bibelots.
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En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.