Peut-être que nous, je veux dire le Terre, Cassiopée, Alpha Tauri, cette étoile filante, tous les autres corps et astres que tu vois et que tu ne vois pas, nous tous, zodiaques et natures, ne sommes que des milliards de calculs dans le rein d'un corpulent animal, sa colique sans fin, la présure graveleuse de son laborieux et gigantesque émonctoire ; et ainsi nous flottons, dans l'éther et la pisse qui s'infiltre dans tous ses méats et le fait glorieusement hululer de douleur dans le silence des espaces éternels. C'est ce que nous appelons l'harmonie des sphères.