J'inscris en marge du quotidien ce rêve de parc
Avec le vent qui s'y déchausse de ses sandales
Et le sexe d'une clairière ouvert au plein mois d'août
Je fraternise du désarroi de mon âge avec les herbes dévorantes des pelouses
Jusqu'à souffrir les innombrables raisons de vivre qui chantent
Dans le discours des abeilles et les batailles des arbres
Présence hors les barrières fraîches du jour
Hors le tambour des places
Je réinvente une mémoire
Proche ou lointaine
Mais sage de la sagesse des cours d'amour.