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Citation de collectifpolar


Retrouvant ses automatismes professionnels, le lieutenant Lormeau délimite un périmètre interdit aux curieux. Un de ses gendarmes fait des photos pendant qu’il relève de nombreuses empreintes, celles des pattes d’un animal qui pourrait être un gros chien.
— C’est bizarre ! dit l’un d’eux, les pieds de chien sont d’ordinaire assez ronds, et ceux-là sont plutôt allongés, comme si c’était...
Il hésite avant de prononcer le mot qui lui est venu spontanément à l’esprit tant il est chargé d’anciennes terreurs prêtes à ressurgir à la première occasion.
— Si c’était quoi ? demande un curieux, nouveau venu dans la région.
— Un loup.
Lormeau lui jette un regard incrédule. C’est un homme corpulent, à la figure large et sanguine, à la voix puissante qui rassure.
— Qu’est-ce que tu racontes ? Ça fait belle lurette qu’il n’y a plus de loups dans la région. Le dernier loup a été tué près de Mende en 1929. On en a signalé au mont Aigoual en 1946, mais ce n’est pas certain. Depuis, aucune trace sérieuse.
— Il paraît qu’il en vient de temps en temps d’Espagne.
— Le loup n’attaque pas les hommes, conclut Lormeau.
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