Le malheur est écrit partout en ce début de mois d'août 1944, sur la poussière de la cour, sur les feuilles du marronnier, sur chaque pierre de la grande maison de la Veyriere. On l'attend, comme le premier coup de tonnerre quand le ciel s'obscurcit, comme la neige milieu de l'hiver, en s'étonnant qu'il ne soit pas déjà là.