[le romain Charax au parthe Vahram]
- Je n’aime pas ce pays. Trop de sable. Trop de poussière. De cette chaleur moite qui vous colle à la peau ! Ici, la vie coule au ralenti, au rythme de ce fleuve paresseux, incapable de nous prodiguer un peu de sa fraîcheur ! Ici, je m’emmerde satrape.
- Pourtant nos poètes ont chanté l’émeraude de son onde et la richesse de ses rives. Il est vrai, je le reconnais, que leurs vers ont souvent l’art de draper la vérité des ornements fallacieux de la prosodie. De leurs lèvres se répand un miel trompeur…