la dynamique de mobilisation de la jeunesse issue de l’immigration postcoloniale ne se limite pas au dilemme entre une appartenance sociale qui la rapproche de la gauche et une affirmation ethno-religieuse qui la pousse vers la droite. Depuis l’effondrement du parti communiste, les classes populaires dans leur ensemble cessent d’apporter leurs suffrages à la gauche et se laissent entraîner dans la spirale du vote identitaire d’extrême droite.