Paul Leverkuchn, l'un des collaborateurs de l'amiral Canaris, explique que le dégoût de son chef pour le nazisme n'était dépassé que par son aversion pour le communisme. La seule qualité que Canaris trouvait au premier, c'était qu'il fût l'adversaire le plus farouche du second. Mais cet antagonisme lui parut bientôt perdre de sa netteté en raison des inclinations secrètes de certaines personnalités du régime.