Elle [Lucette Duboucheix] dit que, personnellement, elle préférerait « mourir plutôt que d’avorter ». Mais elle ajoute aussitôt :
- Seulement, je n’arrive pas à comprendre… Quand Mme Chavelier est venue me voir, mon devoir était de l’aider, puisqu’elle avait choisi de faire avorter sa fille ou que Marie-Claire avait choisi d’avorter… Au nom de quoi, et au nom de qui, j’imposerais mes convictions aux autres femmes ? Je suis pour que chaque femme choisisse librement et par conséquent, si pour moi, il est clair que je n’aurais jamais avorté, je trouve tout à fait normal que celle qui a fait un choix contraire puisse le faire, sans vivre ce drame que j’ai vécu et partagé avec Mme Chevalier, ma collègue de métro…