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Critiques de Gonzalo Torné (13)
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Alma Cubrae, tome 1 : Le collecteur d'âmes

"Alma Cubrae" est un projet ambitieux et séduisant qui associe cosplayers, graphistes et rôlistes. Sous la houlette de Gonzalo Torné, étoile montante de la littérature espagnole, la talentueuse dessinatrice Mado Pena et le talentueux dessinateur Sergio Sandoval (qui semblent joliment piocher dans "Dune" et "Star Wars", les plus fantasy des sagas SF) sont associés pour adapter en bande dessinée l'univers d'une compagnie de spectacles médiévaux-fantastiques et de reconstitution historiques aujourd'hui célèbre pour avoir collaboré avec la chaîne américaine HBO sur la série "Game of Thrones"…

L'introduction est trop longue car fait succéder des événements qui aurait pu chacun constituer une série, mais qui est trop courte également car on peine à assimiler l'univers qui nous est présenté (d'autant plus que l'introduction est narré par les druides qui ne sont jamais dessinés, sans doute pour mieux nous surprendre par la suite, avant que l'histoire ne reprenne son court raconté par le paladin patricien Bernat de Cors, par le paladin plébéien Igor le Fou et le traditionnel narrateur omniscient : la découverte, la conquête et la colonisation d'un nouveau monde, l'inévitable choc des civilisation, le génocide d'une nation qui conduisit les perdants à recourir à des Armes de Destruction Magiques, les colons au bord de l'extinction parvenant par un inexplicable miracle à triompher avant de s'entre-déchirer, et le Roi Errant qui parvient à les réunifier en reprenant le rôle jadis dévolu à Paul Atreides… Des années ou des générations plus tard, les paladins de la Garde Blanche sont sans nouvelles des Marches de l'Est et qu'après un éprouvant voyage il découvre Ademar de Porquerisses qui se prend pour Kurtz dans le film "Apocalypse Now" donc pour le Kurtz dans le livre "Au Coeur des Ténèbres" :

Syndrome du tome d'exposition ou Syndrome GRR Martin ? Cela peut s'envoler ou s'embourber car malgré 60 pages dont 15 de prologue et 5 d'épilogue impossible de savoir où on va… Je ne suis pas fier d'écrire cela, mais ici la SFFF de GRR Martin vue par les auteurs ressemble un peu à la SFFF de Alejandro Jodorowsky vue par Juan Gimenez dans "Moi, Dragon" : un hommage sincère mais pas forcément maîtrisé donc pas forcément abouti. le vivier des artistes espagnols semblent aussi inépuisable que le vivier des artistes italiens, mais ici on regarde plus du côté de l'Amérique que du côté de l'Europe or les comics fantasy ont rarement brillé par leur qualité outre-atlantique. Je ne demande qu'à être détrompé, car après tout la forêt de la SFFF espagnole a accouché de l'arbre Javier Negrete qui lui n'a rien à envier aux cadors du monde entier !
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Du divorce dans l'air

Joan-Marco essaie de recoller les morceaux d’un mariage vacillant avec Helen.

Les premières pages sont prometteuses, puis on tombe vite dans de bas dialogues frisant la vulgarité et la mauvaise écriture. Et ça mêlé à des mots pompeux comme « prolégamène », répété plusieurs fois (des fois qu’on n’ait pas vu).

Et puis, d’un coup, on passe du dialogue direct avec Helen à un dialogue pensé, mais sans savoir à qui il s’adresse.

En plus d’un texte serré, sans chapitres, avec de longs paragraphes, tout est confus, brouillon, ça part dans tous les sens, dans toutes les périodes de la vie du narrateur.

Qui est cet enfant qui est avec Helen ?

Qui est la deuxième femme de Joan-Marco ?

Rien n’est clair.

J’ai tenu bon pendant 200 pages, et il en restait encore autant que j’avoue avoir survolées sans remords.

Je connais très peu la littérature espagnole, mais si Gonzalo Torné est considéré comme un des plus talentueux auteurs de sa génération, je me demande ce qu’il en est des autres.

Mauvaise pioche pour cette masse critique, c’est plutôt rare ! Je n’en remercie pas moins Babelio et les éditions du Seuil.

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Du divorce dans l'air

Dans Du divorce dans l'air, le troisième roman du catalan Gonzalo Torné, il est inutile de chercher des pages blanches entre les chapitres pour la bonne raison qu'il n'y en a pas, de chapitres. Et pas plus de respiration entre des phrases qui s'enchaînent dans un flux de mots qui s'achève (enfin ?) après 400 pages. Pas besoin de plus d'explications, le roman est dense et exige de son lecteur une attention soutenue. Et on fait comment quand le désir vous prend de se ménager une petite pause, ne serait-ce que pour répondre à un besoin naturel ? Bonne question à laquelle Gonzalo Torné n'a pas envisagé de réponse. Le livre se présente comme la (longue) lettre d'un homme d'un âge certain à celle qui vient de le quitter, non pour évoquer la faillite récente de leur couple ce serait trop simple, mais pour revenir sur le mariage précédent du narrateur qui s'est également terminé de façon pitoyable. La visite des méandres psychologiques de notre héros n'est pas dénuée d'intérêt d'autant que son enfance, adolescence et relations avec ses parents ou amis y sont relatés avec force détails. L'auteur a un vrai style mais ce marathon introspectif se révèle lassant à la longue, même si on lui accordera une lucidité profonde dans cette vie en équilibre au-dessus du vide. Le personnage central est globalement antipathique, notamment dans ses errements sentimentaux et l'on y perçoit une misogynie désolante qui ne s'explique pas seulement par ses déboires amoureux. Du divorce dans l'air tient de la vivisection dans une sorte de masochisme intime qui laisse complètement sur le flanc et désabusé, à condition d'avoir pu mener la lecture à son terme ce qui relève quasiment de l'exploit.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Alma Cubrae, tome 1 : Le collecteur d'âmes

Attention, grosse surprise que ce premier tome d'une saga de Dark Fantasy espagnole, dessinée par un impressionnant Sergio Sandoval, vétéran des collaborations graphiques au cinéma fantastique, notamment les films de Guillermo del Toro. Et outre les dessins (que l'on peut ranger dans la catégorie hyper-réaliste comme Christophe Bec ou Michael Lark), c'est surtout le design général de cet univers qui bluffe! Les auteurs prennent leur temps pour installer un univers cohérent, dès l'introduction en forme de genèse de ce monde barbare où une ancienne guerre a confronté les trois grandes Cités à des armées de monstres dirigés par les Druides. Comme pour Game of Thrones et la série BD Servitude, le principe est de bâtir un monde sophistiqué, cohérent, en plaçant des vestiges des temps anciens, plus mystérieux qu'expliqué mais participant grandement à l'intérêt de la série. Ce tome présente du reste l'itinéraire (un peu complexe niveau articulation temporelle) de la Garde blanche vers les marches du royaume où un baron semble devenu moyennement coopératif. On retrouve les grands marqueurs des deux œuvres citées, à savoir la trahison permanente, la menace maléfique invisible et l'intervention d'une puissance hors norme, incarnée ici par un chevalier qui ressemble fortement au Ginea Lord de la Complainte des Landes perdues.



Vous l'aurez compris, hormis quelques réglages de déroulement, les dessins sont superbes (y compris leur mise en couleur), le design génial (je veux dire VRAIMENT génial et rarement vu en fantasy européenne), les scènes d'action barbares et dynamiques et les références à peu près parfaites. Une très grosse surprise pour ce qui peut devenir une série fantasy majeure des prochaines années et qui, j'espère s'étalera sur un certain nombre de tomes.
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Alma Cubrae, tome 1 : Le collecteur d'âmes

je crois que le terme adéquat (en tous cas pour moi) est nébuleux.

A priori ce tome met en place tout un nouveau monde qui va sans doute s'étoffer dans les tomes à venir, mais je dois avouer avoir eu un peu de mal à suivre. Dans un style un peu équivalent, je suis rentrée beaucoup plus rapidement dans le 1er tome de Servitude.

Le dessin est très beau (ces cités accrochées à la roche sont magnifiques, il y a manifestement tout un monde derrière cette histoire, mais on n'en voit pas assez, en tous cas pour moi).

A voir. Pour le moment cette histoire de garde blanche qui fait face à un roi qui manifestement est passé du coté noir de la force (ou du druide) est à étoffer...
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Alma Cubrae, tome 1 : Le collecteur d'âmes

Les premières choses qui sautent aux yeux chez Alma Cubrae, bd de dark fantasy, c'est un dessin plutôt réussi doté d'une bonne colorisation qui parvint à capter une luminosité exacerbant le charisme des lieux et environnements. Dommage que les personnages possèdent un trait lisse et semblent moins travaillés, ils sont presque interchangeable.

La seconde chose remarquable chez Alma Cubrae, c'est son scénario, plutôt confus malgré une absence de lourdeur. Les flash-backs sont mal amenés tout comme la narration. Nous ne savons pas qui parle dans un premier temps. Le background est un peu condensé comme si nous devons impérativement ingurgiter le cadre de la fiction avant de l'apprécier totalement. C'est dommage car on sent malgré tout que ce premier volume est conçu par des passionnés (L'équipe possède un bon CV) qui ont l'air d'avoir beaucoup de choses à raconter et tentent de miser sur un final intriguant. Mais malheureusement la confusion demeure maîtresse en ces lieux. Alma Cubrae doit rebondir sur un second tome un peu moins lisse et surtout plus explicatif sans être lourdingue, surtout si ce titre veut vraiment se faire remarquer dans un genre très vaste et très répandu en bande dessinée.
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Alma Cubrae, tome 1 : Le collecteur d'âmes

Dans un monde où une paix fragile règne entre 3 cités états, depuis que les créatures qui pullulaient ont été anéanties ou dispersées, une escouade de la Garde Blanche, garante de la dite paix- est envoyée dans la région des marais où des expéditions ont disparues et d'où les colons ne donnent plus signes de vie.







Et pour cause, ces derniers sont sous le joug d'un roi devenu fou, lui même sous l'emprise d'un étrange et puissant guerrier maléfique.







Si Pirates des Caraïbes (le film) était inspirée d'une attraction de parc, le concept de Alma Cubrae est encore plus étonnant puisque au départ c'est une troup de reconstitution historique, célèbre Outre Pyrénnées et pro au point d'être apparue dans la série TV Game Of Thrones.







La version BD fait preuve d'une richesse coté background qui aurait cependant méritée d'être plus évoquée ou explicite, les personnages et factions étant nombreux et pas toujours connus.







Le récit est néanmoins fluide, l'action omniprésente et le dessin réaliste sert plutôt bien le propos avec des créatures rares mais impressionnantes, une fluidité dans les scènes de combat et une certaine démesure propre au genre dans les architectures.







Il serait bon que la suite de la série lève le voile sur certaines zones d'ombre qui permettront de l'apprécier à sa juste valeur.
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Alma Cubrae, tome 1 : Le collecteur d'âmes

Je ne suis pas entré dans cette histoire, je ne sais pas trop ce que j'ai lu...et je l'oublie déjà.

On sent la volonté de créer un riche univers mais on a laissé le lecteur en arrière...

Ça a du cachet, aucun doute là-dessus mais c'est pénible à lire.



Je n'irai pas plus loin.
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Alma Cubrae, tome 1 : Le collecteur d'âmes

Le talent de Sergio Sandoval sert à la perfection cette histoire. Les costumes, les armures et les armes sont fort bien représentés. On en a pour notre argent avec quelques scènes assez impressionnantes. Les couleurs sont bien choisies et nous plongent dans l'ambiance particulière du récit. Une série assez originale et étonnante qui démarre très bien et qui donne envie d'en lire plus.


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Du divorce dans l'air

Joan-Marc et Helen tentent de sauver leur couple au bord de asphyxie !

Joan-Marc nous retrace ces moments de sa vie! Le sujet pouvait être intéressant... pourtant le roman est sans aucune pause, condensé... On est au bord de l'asphyxie!









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Du divorce dans l'air

C'est avec une certaine impatience que j'ai commencé la lecture de ce roman. En effet, c'est toujours très excitant de se lancer dans un ouvrage de la sélection de masse critique : attrait de la découverte et envie de nouveauté.

Merci aux éditeurs et à B abelio !

Mais bon, il y a des fois où la magie n'opère pas !

Tous les éléments semblaient pourtant réunis, à commencer par le sujet, toujours primordial pour moi.

On suit donc le récit d'un homme qui raconte la tentative de réconciliation avec sa première femme à sa deuxième compagne. On suit sa pensée au fur et à mesure qu'il déroule son histoire, de façon plus ou moins chronologique, avec les éléments de sa vie qui ont été des étapes fortes.

Est-ce le fait que c'est un récit continu, sans pause ?

Est-ce que c'est parce que le personnage ne m'inspire guère d'empathie ? Ni sa première épouse, d'ailleurs ?

Est-ce parce que ce n'est pas le bon moment ?

Toujours est-il que je n'arrive pas à avancer, je traîne, je renâcle. Je ne suis pas sensible non plus à l'humour annoncé.

Et pourtant, malgré tout, je ne me résous pas à l'abandonner complètement.

Sauf que le délai imparti sera dépassé...
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Alma Cubrae, tome 1 : Le collecteur d'âmes

Le lecteur devra faire preuve de patience et de quelques allées et venues dans cet ouvrage intitulé Le Collecteur d'Âmes avant de parvenir à trouver l'accroche.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Hilos de sangre

'Hilos de sangre' de GONZALO TORNÉ



Le dice Joan-Marc, uno de los personajes de esta novela, a una de sus narradoras, Clara, casi al principio de todo:



"Vas a tirarte tres años más de tu vida, en el supuesto de que encuentres la primera frase redonda de la que se desenreden las demás, para que te paguen mil euros y te lean setecientas personas" (p.38) Y yo creo que le faltó añadir a Joan-Marc: "Y para que luego venga Ricardo Senabre y te haga una crítica en El Cultural donde dedique la mitad del espacio a la literatura (excelente) y la otra mitad a la lengua (gorda, a veces) y su conclusión sea que Es como si en el texto hubiera dos autores de rango distinto. ¡Tócate los cojones, Clarita!"



No es como si. Es así, tal y como. Como en mucha de la gran literatura, donde el gran esfuerzo inicial por parte del autor es decidir por qué se escribe, por qué para que acabe sobre un papel y por qué una historia que tenga nombres inventados, tonos distintos, historias de ficción que sirvan para contar verdades, tralará. Sólo hay un escritor en el libro de Torné: se llama Álvaro y abre la novela, pero no es su autor. Si acaso, es su destinatario. Los autores del libro son otros, y su literatura deslumbrante no tiene que ver con la lengua, ni con el rango, ni con la corrección. Es más, en ocasiones del libro -la cuarta parte, 'Carne y pureza' (pp. 273-422)- pienso que incluso no hay nadie escribiendo, sólo un hilo de voz interior que sigue un juego de estrategia y conquista al que se entrega Joan-Marc de noche en su ordenador.



Más allá de las voces, de los rangos, del lugar desde el que llega la escritura, la historia, los gritos y los golpes, 'Hilos de sangre' es un novelón que comienza olisqueando "el miedo, el clima de amenaza" (p.30) para acabar metiéndonos la cabeza a manotazos en un barreño donde si no abrimos los ojos nos ahogamos. Y no hay sangre dentro: hay solo agua que refleja los frescos del techo que se nos cae encima mientras nos da la risa, la risa nerviosa: "(...) dentro de doscientos años habrá que buscar en las mejores novelas para encontrar indicios de la actual atmósfera nerviosa" (p.212). Y habrá que recurrir a enormes piezas de literatura como esta de Gonzalo Torné quien, además de los indicios, nos marca el reguero -ese sí; de sangre- que seguimos hasta llegar allí. Y allí es esto, hoy, aquí y ahora es.



-Las doce y doce de la mañana.



- Tardísimo.



- Ya ves...

Lector Ileso
Lien : http://lectorileso.lacoctele..
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