Joëlle Kauffmann était loin d'imaginer qu'au même moment, des émissaires de la droite chiraquienne négociaient en secret avec l'Iran pour surenchérir sur les offres du gouvernement socialiste. Laissez-nous gagner les élections avant de relâcher les otages, en échange de quoi vos conditions seront reconsidérées à la hausse. Tel avait été en substance le marchandage qu'à la dernière minute ces mystérieux messagers de l'opposition avait proposé aux commanditaires du Hezbollah.