Dans l'une des nombreuses lettres qu'au cours de cet été 1985, via des "contacts" plus ou moins fiables elle adresse à son mari comme autant de bouteilles à la mer - mais celle-ci lui parviendra -, ma mère écrit le 5 juillet : "Tiens le coup, Jean-Paul. Nous vivons des moments très forts et tu sais comme nous apprenons toujours aux enfants que de toute situation on peut tirer des choses positives, aussi violente et folle que celle que nous sommes en train de vivre tous les quatre."