Il sourit pour lui-même. Un homme dont le doigt est sur la détente peut se permettre quelques réflexions cosmiques. La politique devient pure géométrie, et la philosophie se mathématise. L'univers, tel un serpent, s'enroule sur lui-même, ses événements soigneusement catalogués par leurs coordonnées géométriques calculées à l'ultime décimale, brouillons d'un mathématicien fou.
Cette idée lui fit soulever un sourcil. "Je me demande ce qu'ils ont mis dans ce thé", se demanda-t-il.