Si, d’un côté, le feu critique des généticiens tend à disqualifier la métaphore alphabétique de l’ADN, de l’autre, les linguistes la légitiment sur le plan sémiologique. Ecartelée entre grâce et disgrâce, l’idée d’un langage de la vie oscille entre la science et le mythe. L’exemple le plus frappant d’une telle ambivalence réside sans doute dans l’incroyable correspondance entre le code génétique et celui du I Ching.