Je me suis dit que, comme le printemps succède à l'hiver et nous permet, année après année, d'oublier sa rigueur, il y aurait toujours des enfants pour jouer et courir sur les tombes de nos morts. Et que c'étaient eux, les enfants, qui savaient le mieux sinon les condamner à l'oubli, du moins raviver notre envie de vivre, malgré leur douloureuse absence.