Guillaume Berwald joue le tout pour le tout avec Edmonton, misant aussi bien sur son expérience personnelle (il a, comme son héros, cédé un temps aux sirènes de l’argent en apparence facile dans une province en pleine expansion économique) que sur ses acquis littéraires. Ni tout à fait road novel à la Kerouac ni tout à fait tributaire de la vague d’autofiction ayant frappé la littérature québécoise ces dernières années, ce premier roman s’appréhende comme un objet littéraire aux contours quelquefois fuyants, dans lequel les deux solitudes ne sont pas nécessairement celles que l’on croit.
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