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extrait 3
Le poète est l’araignée miraculeuse :
Sa toile abrite les éclats du soleil,
L’aurore y a élu séjour
Et le crépuscule y jette ses derniers rayons,
Chaque fil est une corde de la lyre
Où les dieux éternels ébauchent une harmonie,
Et les mouches du désespoir tournoient
Puis finissent par mourir étouffées par la soie
De la toile tissée si finement
Qu’on dirait d’une reine Grecque l’immortel ouvrage.