Le vent faisait claquer les voiles dans un ciel éclatant.
Le dériveur avait quitté les côtes varoises un peu après 13 heures et filait à présent à la vitesse de cinq nœuds en direction de l’île Beaumont. Près du poste de barre, assis à côté du skipper, je m’enivrais des promesses de l’air du large, m’abîmant tout entier dans la contemplation de la limaille dorée qui scintillait sur la Méditerranée.