« Elle me rappela que pour les femmes comme nous, venues de rien, la vie était une guerre sans relâche : il fallait se battre pour tout, tout le temps. Que souvent les forts et les faibles n’étaient pas ceux que l’on croyait. Que beaucoup de gens menaient en silence de douloureux combats intimes. Elle me dit que la véritable gageure était de savoir mentir dans la durée. Et que, pour bien mentir aux autres, il fallait d’abord se mentir à soi-même ». P. 382