Les anciens, ceux qui ont assisté au plus grand nombre de licenciements, semblent davantage résignés.
Même si aucun ne se fait à l'idée d'être le prochain.
Ils ont beau feindre une certaine indifférence, les anciens ne tolèrent pas l'idée d'être substituables, la possibilité d'être touchés un jour par cette tragédie tant de fois répétée.
Au bout du compte, après un licenciement, personne ne peut continuer à travailler sans angoisse. Une angoisse, qui, de surcroît, peut se révéler dangereuse. Elle peut mener à commettre une erreur qui constituera le motif du prochain renvoi.