- Tu as donc tellement besoin d'être rassurée sur ta façon d'agir ?
- Vois-tu, je ne sais plus ! Quand je suis en Oubangui, j'ai la conviction d'être dans le vrai.... Mais depuis que je suis revenue en France, j'ai l'impression que, pour ceux qui vivent ici, le problème de l'avenir de l'Afrique est tout à fait secondaire... Tout le monde s'en moque éperdument ! Et cela m'affole ! Je finis par me demander ce que j'ai été faire là-bas et si, finalement, ce n'est pas mon père qui a raison quand il dit : "Laisse l'Afrique aux Africains..."