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Citation de enjie77


Mes parents, dans la maison ocre, se frottaient les mains le matin si un épais brouillard couvrait le paysage mais ils ouvraient vite les volets au moindre rayon du soleil. Les averses du printemps, à la rumeur si singulière, leur inspiraient de la joie mais personne n'éprouvait de la tristesse à l'arrivée des silencieuses pluies d'automne qui évoquaient le bruit de pas d'enfants morts. Il n'était pas de nuit épaisse qui n'eût des choses à nous apprendre. Pas d'hiver, même rude, pour nous ôter à jamais la joie de vivre. Et des mille clochettes du printemps, pas une voix ne nous échappait. Je vivais parmi des gens heureux que le soleil inondait à plaisir. La flamme de l'été, la pâleur de l'automne, le lilas du printemps, la blancheur de l'hiver, étaient les couleurs de la vie. Dans la gentilhommière, la vie s'alignait toujours sur l'ordre naturel extérieur.
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