– Séra Sigurd, dit-elle, ne voulez-vous pas, une seule fois, laisser de côté ces gros livres de théologie ; ne voulez-vous pas vous mettre la main sur le cœur et regarder en face un être vivant, un instant, au lieu de fixer des yeux le pied de bois transpercé du Sauveur, et répondre, candide, à une question : qui a été le plus tourmenté en ce monde pour l'amour d'autrui, Dieu pour l'amour des hommes, ou les hommes pour l'amour de Dieu ?