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Citation de Cielvariable


c’était mon propre regard qui avait changé. Le tableau
s’est ouvert et tout s’est rapproché, je pouvais voir les brins
verts au bord du chemin, les tiges robustes et les pétales
jaunes des tournesols, le panier tressé et le pneu fin sur
l’asphalte, le visage de maman, son nez, ses pores, ses
grands yeux, un peu humides. Un vent chaud sur les joues,
et les cheveux clairs qui se rabattent en arrière, la frange,
les mains, un peu de sueur, sur le guidon. Ses doigts,
chacun de ses doigts fins et forts. Et le fait qu’elle sourit,
pas à quelqu’un, elle sourit, pour elle- même, vers tout ce
qui est.
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