Son fils qui allait bientôt rejoindre le groupe des chasseurs qui feraient tout pour lui faire oublier qu’il avait eu une mère remarquable… Et cette gosse, qui à peine née, n’en avait déjà plus et qui gueulait parce qu’elle avait faim et que personne n’était en mesure de l’allaiter.
Oli se recroquevilla sur elle-même, ferma ses yeux et s’endormit, mais le monde sans Wilma ne cessa pas pour autant d’exister puisque les cris de son nouveau-né qu’on avait entreposé dans la hutte en attendant qu’il veuille bien mourir s’insinuaient dans son sommeil.