Ils n’avaient pas d’argent, et nul ne savait combien de temps il leur restait à vivre. Se préparer à avoir trente ans, sans songer encore à quarante et moins encore à cinquante, c’était comme acheter des meubles pour décorer une maison de sable – qui pouvait dire quand elle serait emportée par la mer, et qu’elle commencerait à se détruire toute seule, à se désagréger peu à peu ? Il valait bien mieux utiliser l’argent gagné à la sueur de votre front à vous convaincre que vous étiez encore en vie.