"Pas de doute, il porte bien son nom de petit géant !"
Oui... C'est ce que criait le commentateur à la télévision. Le tournoi national, "le printemps du volley inter-lycées", ce jour-là concourait un lycée de la ville voisine, le lycée Karasuno. Sur un terrain où se bousculaient des joueurs hauts d'1m90, il y avait un joueur qui ne dépassait pas 1m70. Cette silhouette noire enchaînait les points coup sur coup et je me souviens encore que mon corps en tremblait.