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Citation de Alzie


Oh, les femmes ! Nous devons leur pardonner beaucoup, car elles ont beaucoup aimé. Leur haine n'est au fond qu'un amour qui a tourné casaque. Parfois aussi elles cherchent à nous faire du mal, parce qu'elles croient par là faire du bien à un autre. Quand elles écrivent, elles ont toujours un oeil dirigé sur le papier, et l'autre sur un homme quelconque ; et ceci s'applique à toutes les femmes auteurs, à l'exception de la comtesse Hahn-Hahn qui n'a qu'un seul oeil. Nous autres, hommes auteurs, nous avons également nos prédilections, nos sympathies préconçues, et nous écrivons pour ou contre une cause, pour ou contre une idée, pour ou contre un parti ; mais les femmes écrivent toujours pour ou contre un seul homme, ou, pour mieux dire, à cause d'un seul homme. Ce qui les caractérise, c'est un certain cancan, qu'elles transportent aussi dans la littérature, et qui m'est plus insupportable que les plus grossières calomnies des écrivains de mon sexe. Nous autres hommes, nous mentons quelquefois, et nos mensonges sont peu délicats. Les femmes, comme toutes les natures passives, savent rarement inventer ; mais elles ont le talent de défigurer les faits existants d'une manière si perfide, que ces falsifications raffinées sont plus nuisibles que les inventions grossières des hommes. Je crois que feu mon ami Balzac avait véritablement raison, quand il me dit un jour d'un ton très affligé : "La femme est un être dangereux". (p. 430)

Deuxième partie, X , Aveux de l'auteur .
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