(...) j'ai eu l'impression que mon père était assis à côté de moi, dans le train ou dans un café. Tout cela me réconfortait, parce qu'il s'agissait des folies normales de la douleur. C'est ce que j'apprenais dans les livres. J'avais acheté des livres sur la douleur, la perte, le deuil. Des piles de livres instables qui envahissaient mon bureau. En bonne universitaire, je pensais qu'un livre, cela sert à donner des réponses. (p. 31)