Et alors, je vois tout ce qui n’est pas, n’a pas pu être, mais c’est plus que voir, je sens ou plutôt ça me traverse comme un torrent, l’eau vive qui dévale le lit de cailloux et je me penche, j’y mets la main, ça m’éclabousse, je m’écarte, toute mouillée de ça, ce savoir désormais : quand et à quel endroit du parcours j’ai dévalé dans ce lit asséché ou débordant au contraire jusque sur l’herbe des prés.