Le génie de l’art pariétal, au fond, c’est que l’on ne saura jamais pour quelle raison il a été créé. La beauté des cavernes décorées, c’est aussi ce renoncement-là : ne pas en savoir plus. Dès lors, on peut tout imaginer, le champ des possibles est sans limites. De toutes les hypothèses (lieu consacré au chamanisme, à des rituels de passage, sorte de sanctuaire sacré, etc.), une qui m’a paru étonnante : les animaux de Lascaux auraient été peints selon l’emplacement des étoiles. Une sorte de constellation animale… (page 158)