Boule-de-Neige
Repas à midi, puis travail encore. Ensuite nous soupions et c'était la nuit. Mais c'était toujours la nuit, ici, même le jour. Toujours cette misérable nuit qu'on voyait partout, simplement parce qu'on était seuls, et remplis d'elle. (...)
Très vite, une pensée collective s'était propagée sans que nous osions en parler entre nous. Elle nous tenait chaud, nous donnait de l'espoir.
S'évader. (p. 63)