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5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 21/03/1886
Mort(e) à : Paris , le 16/04/1970
Biographie :

HENRI Amédée Félix MASSIS. Pseudonyme: AGATHON..
Critique littéraire, essayiste politique et historien de la littérature.
Après des études à la Sorbonne, il collabore à "L'Opinion", où, avec Alfred de Tarde, sous le pseudonyme commun d' AGATHON, il publie des enquêtes remarquées sur les "Jeunes Gens d'ujourd'hui" (1911). Il collabore à des journaux monarchistes comme "L'Action Française" et fonde " La Revue Universelle" en1920 avec Jacques Bainville. Il se présente comme le garant de la tradition et de l'esprit français, face aux transformations révolutionnaires qui agitent son temps et constituent, à ses yeux, un danger pour l'âme française.
Parmi ses ouvrages, où il s'est montré un esprit ardent dans ses convictions catholiques, partisan d'une renaissance thomiste, on peut citer "La vie d'Ernest Psichari" (1916)," Jugements" (1923), "Défense de l'Occident" (1928), "Maurras et notre temps" (1951), "Salazar face à face" (1961), "Barrès et nous" (1962).
Acquis aux nationalistes pendant la guerre d'Espagne, et passionné, comme Maurras, par l'expérience de Salazar au Portugal, il se rallia à Pétain après la défaite. et soutint l'Etat français en 1940 et 1944 en qualité de membre du Conseil national du gouvernement de Vichy. C'est lui qui rédigea, en août 1944, le dernier message dans lequel le chef de l'Etat français s'efforce d'accréditer l'idée de l'épée et du bouclier.
Son anticollaborationnisme notoire lui valut d'être blanchi à la Libération, après un mois d'internement administratif, bien qu'il n'ait à aucun moment renié ses engagements.
En 1961, Massis renouait avec ses anciens engagements en signant le "Manifeste des intellectuels français", destiné à stigmatiser le"Manifeste des 121" en faveur de l'insoumission en Algérie. C'était le dernier acte d'un homme qui avait mis son honneur dans sa fidélité.
Il avait été élu en 1960 à l'Académie française.
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
A Henry Bordeaux,
en souvenir du jour où, répondant à son appel, Ernest Psichari envoya son obole pour la construction de la cathédrale de Dakar, consacrée vingt-cinq ans plus tard, le 2 février 1936.
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La France de Péguy, ce n'est pas une idée, une notion, un esprit sans corps, une chose sans matière, c'est un grand peuple vivant, réel. La France de Péguy, ce sont des pays, la Loire, la Beauce, Paris, et ce sont des personnes, Jeanne d'Arc, sainte Geneviève, saint Louis, Notre-Dame, Dieu: la France de Péguy, ce sont des arbres, des labours, des clochers.
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Refuser de défendre la France, consentir à sa disparition, ce n'est pas seulement faillir envers ses pères, c'est aussi dessaisir ses propres descendants, tous ceux qui sont à naître, c'est les frustrer de l'être de la nation qui est un être permanent.
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Liste des chapitres :
1. Une entrée dans la République des lettres. Première visite à Anatole France. Les mercredis de la villa Saïd. Le cabinet des Antiques. Racine et Jules Lemaître. L’humaniste inhumain.
2. France ou Barrès ? La rencontre avec Maurice Barrès. Dans le cabinet de Neuilly. Barrès et la jeunesse. Ce que le poète pensait des philosophes. Son travail : les livres, les voyages. La leçon de Barrès.
3. Barrès : une opinion sur Charles Maurras et sur Mme de Noailles. La Permanence du quartier des Halles. La fondation de l’Action Française. Promenades de Neuilly à la Chambre. Barrès à la Sorbonne.
4. Une campagne contre la Nouvelle Sorbonne (Juillet 1910 - Mars 1911). Alfred de Tarde : origine d’une collaboration. Le « mystérieux Agathon ».
5. La Sorbonne. L’intervention d’Ernest Lavisse. Un article de Faguet à la Revue des Deux Mondes. Le discours de rentrée de M. le Doyen Croiset (novembre 1910). M. Lanson. Durkheim et la toute-puissante sociologie. Un geste de M. Théodore Steeg.
6. La Sorbonne et M. Bergson. La libération bergsonnienne. Un cours de M. Bergson au Collège de France. Nous avons vu flotter l’esprit. Ce que nous devons à cette philosophie.
7. Révélations et expérience d’un apprenti-philosophe. Sur la mort d’un ami. « Ne pas faire de la littérature dans sa vie ». Un dogmatisme nécessaire. Souvenirs sur Alain. La classe de Chartier au lycée Condorcet. Les marchands de sommeil. Le philosophe de la rue de Provence. Les « Propos d’un Normand ». Alain et la Sorbonne.
8. L’Esprit de la Nouvelle Sorbonne et la réaction de l’opinion publique. Une réunion à Versailles. Jean Richepin et la Ligue pour la culture française. Un manifeste. Adhésion de l’Académie à l’Institut. Conversion de Jules Lemaître. La politique et les humanités. M. Lanson et l’Académie. M. Brunot et les Amis du français. Un débat au Sénat sur la réforme de 1902.
9. La crise morale à l’université. Les "coups" contre Pascal et Taine. Une contrepoids et un recours : Frédéric Rauh. Un animateur de la jeunesse. Sur la mort de ce grand tourmenté. Au cimetière Montparnasse : l’adieu d’Henri Franck. Méditation sur l’influence et l’enseignement de Fr. Rauh. Une rupture posthume.
10. Henri Franck et la Sorbonne. Notre jeunesse. Souvenirs du Quartier Latin. Dédié à l’enthousiasme et à l’amitié. Un adolescent merveilleux.
11. Sur la mort d’un jeune esthète. Le besoin de « servir ». Les déclin des Universités populaires. Les premiers signes de nos destins : Septembre 1905 ou l’avènement d’une génération. Le réveil du patriotisme. Henri Franck et le pressentiment de la guerre.
12. Le goût d’héroïsme : Ernest Pschari. La maison de la rue Chaptal. L’ombre de Renan. La vocation militaire d’un fils d’intellectuels. En mission au Congo.
13. Psichari. Le retour du Logne (1908). La vocation retrouvée. Terres de soleil et de sommeil. Un témoignage de Maurice Barrès. Le petit-fils de Renan et le neveu de Barrès. Une soirée avec Charles Demange et Ernest Psichari.
14. Sur la mort d’un ami et la douleur d’un maître. Épinal, Charmes, Nancy. Barrès vieilli. Le 2 novembre à Saint-François-Xavier.
15. L’adieu à la jeunesse. « Jacques » ou le roman sacrifié. À la recherche d’un ordre. Une conversation avec Psichari à Versailles. Projets : un roman sur la jeunesse : la « Connaissance du sol natal ». Péguy et Psichari : « vers une mystique militaire ». L’enseignement de Péguy ; ce que nous lui devons. Le Coup d’Agadir. Nous ne voulions plus être des vaincus.
Paris - Librairie Plon - 1931- 298 pp.
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Péguy, c'était l'homme des crises, celui qu'au tournant on interroge, le paysan qui sait son pays, le nom des choses, les moeurs et les gens.
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La jeunesse se sent immortelle, en ce qu'elle n'a pas encore fait de la vie un "refuge contre la mort.
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Il est plus difficile de bien vivre et de bien mourir dans la paix que dans la guerre.
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