Henri Navarre

Spécialiste du renseignement, l'auteur nous fait rentrer dans les coulisses de la guerre d'Indochine, où la politique politicienne, l'ami américain, la guerre de Corée, l'opinion publique, et le moral des troupes ont leur incidence. Un témoignage saisissant, coupant avec les narratifs habituels sur le sujet.

Le commandant en chef en Indochine au moment de Dien Bien Phu parle...



Publié deux ans après la chute de la présence française, cet ouvrage est essentiel à la connaissance de la guerre d'Indochine.



Le général Navarre prend le commandement en mai 1953, un an avant la chute de Dien Bien Phu.



Officier émérite durant la seconde guerre mondiale, il ne connaissait pas l'Indochine. Il allait se confronter à une situation qui se délitait et à une montée en puissance inexorable de l'armée de bataille vietminh.



Il lui fut impossible de redresser la situation et les choix stratégiques et opérationnels qui menèrent à la bataille décisive de Dien Bien Phu lui furent largement reprochés.



Navarre nous livre, certes un plaidoyer pro-domo, mais également une analyse aiguisée d'un officier aux qualités intellectuelles certaines. Cet ouvrage est donc à lire dans ce contexte.



La France n'aiment pas les perdants. L'histoire est là pour les remettre en perspective.



Lire en complément l'excellent "Nous étions à Dien Bien Phu" de Jean Pouget affecté à l'état-major de Navarre.



L'agonie de l'Indochine par le général Henri Navarre aux éditions Plon (1956).
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