Nationalité : Canada
Né(e) à : Toronto , le
2 avril 1931
Biographie :
Howard Engel, romancier, bédéiste (sous le pseudonyme de « Foo »), nouvelliste et poète (Toronto, 2 avril 1931). Engel grandit à St. Catharines, en Ontario, et fait des études à l'U. McMaster et au Ontario College of Education. Il publie quelques nouvelles et poèmes alors qu'il travaille comme producteur d'émissions littéraires et culturelles à la Société Radio-Canada. Toutefois, il ne commence à écrire sérieusement qu'au moment où il s'intéresse au roman policier.
Membre fondateur de Crime Writers of Canada, Engel admet que le Canada a produit quelques auteurs de romans policiers, mais il estime que la littérature n'accorde pas une place suffisante aux petites villes ordinaires canadiennes. Décidé à remédier à cette lacune, il dépeint de manière vivante le Sud de l'Ontario en situant l'action d'oeuvres telles que The Suicide Murders (1980), The Ransom Game (1981), Murder on Location (1982), Murder Sees the Light (1984; trad. Un privé dans les Algonquins, 1991) et A City Called July (1986; trad. Benny Cooperman, détective privé, 1991) à Grantham, lieu fictif inspiré de sa ville natale. Son détective privé, Benny Cooperman, juif et célibataire, n'a rien du détective, mais l'humour avec lequel il se moque de lui-même et son air gêné en font le modèle type du détective privé canadien. Une série radiophonique a été réalisée à partir de Murder on Location et le réseau anglais de Radio-Canada a adapté The Suicide Murders et Murder Sees the Light pour la télévision.
En juillet 2001, il est victime d'une attaque cérébrale et développe une alexie visuelle, atteinte neurologique qui ne permet plus de lire le langage écrit..
N'étant pas atteint d'agraphie, il pouvait par contre continuer à écrire sans pouvoir se relire. A force d'acharnement et grâce à son éditeur qu'il persuada de lui lire son manuscrit à voix haute afin que son roman se grave assez profondément , il réussit à le remanier mentalement et publia "Memory Bokk" en 2005.
Malgré son alexie persistante Engel a donc trouvé le moyen de continuer à écrire. Son autobiographie, The man Who Forget How to Read (2007), raconte son calvaire.
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