Sur les cimes désolé soufflait, en bourrasques rageuses et intermittentes, le vent terrible de l’Antarctique. Un vent dont les modulations évoquaient parfois vaguement les sifflements mélodieux et presque réfléchis d’une flûte sauvage, un instrument à la tessiture large et dont les notes, par quelque rapprochement mémoriel subconscient, avaient quelque chose d’inquiétant, voire même effrayant.