Si j'avais eu un père, il serait venu rectifier la tronche de ces quatre salopards. Il les aurait chopés un par un ou ensemble pour leur faire payer l'affront fait à sa fille. Ensuite, en quelques mots justes, pour me rassurer, il aurait aussi su me faire croire que je valais mille fois mieux qu'eux et que je restais la plus exceptionnelle du monde. Et j'aurais tout gobé, de la première à la dernière syllabe.
Si j'avais eu un père, je n'aurais pas fait cela. Ou pas ainsi. Seule, je devais me débrouiller seule.