Louis Hervelin serra les poings. Il maudit les excès de la révolution, lui qui à douze ans se réjouissait du vent de liberté qu’elle promettait. Il imaginait ses parents, humbles fermiers, débarrassés du joug du contremaître, des maîtres et de toute la clique, mais voilà que cette féodalité ne voulait mourir qu’au prix du sang ; le sang des innocents.