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Critiques de Hugues Labiano (75)
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Black Op, tome 1

De la politique-fiction pas si fictionnelle que ça...



A travers l'histoire de deux amis d'enfance, Floyd et Trent, Stephen Desberg nous concocte un scénario classique, sans grande surprise, mais efficace. Chacun pour des raisons différentes, l'un motivé par la vengeance (Floyd), l'autre poussé par son paternel qui y voit un plan de carrière sympa (Trent), ils décident de s'engager dans la CIA, dans le but de devenir agent de terrain. Nous sommes dans les sixties et la guerre froide bat son plein. Après l'inévitable entrainement, vient le temps des premières missions et l'action se focalise sur Trent, affecté en Inde, le terrain de jeux du moment où s'affrontent l'Est et l'Ouest.



Parallèlement, nous suivons, en 2003, un Trent vieillissant, armé de sa longue expérience des affaires louches et des coups tordus, qui enquête sur un mystérieux cabinet d'avocat, affilié à la mafia russe, qui s'est chargé de dissuader des milliers d'américains, d'origines étrangères, de voter aux dernières élections chargées de désigner le gouverneur de Floride...avec en ligne de mire les élections présidentielles.



Un premier tome plutôt bien fichu et dont l'objectif est clair : harponner le lecteur, l’appâter avec du familier bien ficelé et lui donné envie de revenir. Mission accomplie, messieurs de la Centrale Intelligente...Les ingrédients sont connus mais, tels la blanquette de mamie Yvette, sont une valeur sure : une bonne dose de machination complexe, une part d'espionnage et de missions à hauts risques, un soupçon d'amitié viril perturbée par une femme et, pour assaisonner le tout, quelques pincées de mafia, la russe de préférence. Server ce classique du thriller avec de la vodka glacée, vous m'en direz des nouvelles.



Le dessin de Labiano est tout à fait honorable et l'histoire est bien mise en valeur par une mise en page rythmée. Au final, une bd sympa, les amateurs du genre ne seront pas déçus même s'ils ne crieront certainement pas au génie.
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Black Op, Tome 2 :

La suite de cette affaire n'avance pas vraiment à pas de géants. En tout cas, je pense que l'on se dirige vers quelque chose d'assez complexe.



C'est toujours une enquête de bon niveau, très bien écrite, avec un style passé/présent assez bien géré. Les liens entre les deux époques, les causes et effets se dessinent assez bien.



Pourtant par rapport au premier tome, ça manque cruellement de rythme, finalement dans ce tome il ne s'est pas passé grand chose.



Le dessin est très appréciable, car on est pas perdu dans la multitude de personnages, le vieillissement est très bien fait, on a aucun mal a reconnaitre les protagonistes.



J'ai été moins captivé que par le premier tome. Je ne trouve pas utile de faire un second tome si c'est pour qu'il n'y avait que ça a raconter. Ca se lit vite, trop vite car il n'y a pas grand chose à lire.



Au prix des bandes dessinées, je ne vais pas poursuivre l'aventure, ça serait une perte de temps et d'argent. Dommage, ça partait bien.
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Black Op, tome 1

Un suspens en six actes dont voici le premier tome.

Le début de cette saga est assez réussie. Se déroulant sur deux époques, l'action prend place à la fois dans une Amérique en pleine guerre froide et dans une Amérique contemporaine (2004, peu de temps après les élections de l'époque).



Chose assez difficile à réaliser, surtout lorsqu'il s'agit du premier tome d'une série, l'auteur arrive à alterner les deux époques sans que l'on s'y perde.



C'est sans regret, et sans gymnastique cérébrale que l'on passe d'une période à l'heure. Alors, bon, le sujet en lui même, on à l'impression de l'avoir déjà vu des dizaines de fois que se soit au cinéma ou la TV, sans doute moins en BD par contre.



C'est toutefois assez bien mené, on ne s'ennuie pas, les personnages sont accrocheurs et de fait, on a bien envie de connaitre la suite.



Une entame de série très correcte.
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Black Op, tome 1

Un polar américain décliné en roman graphique et traitant du grand Satan que représente le communisme pour les États-Unis et ce, depuis des décennies.

Toute leur politique, qu’elle soit intérieure ou extérieure se lit à l’aune du combat contre les "rouges", y mêlant tour à tour, et selon les époques des pays qui parfois n’ont rien demandé mais débouchant souvent sur des conflits armés ; où comment manipuler la géopolitique.
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Le lion de Judah, tome 2

Le tome 1 de cette BD qui mélange sorcellerie et poursuite dans l’Afrique de l’Est coloniale était assez réussi. Ce deuxième tome part plus franchement dans l’ésotérisme, l’animisme, la transmission des âmes (et des forces qui les habitent)… Ce n’est pas ma tasse de thé. Du coup, le voyage de John Wallace à travers les anciens territoires falashas d’Éthiopie ne m’a pas passionné.

On sent beaucoup d’ambition dans cette BD, une volonté de proposer une belle BD d’aventure, mais désolé ce n’est pas pour moi.
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Le lion de Judah, tome 2

John Wallace s'est enfui avec son codétenu dans la savane africaine. Ce dernier expire dans ses bras en lui confiant son secret, l'accès à un trésor sous forme d'un carnet mystérieux. John se fait embaucher comme guide auprès d'un riche chasseur en quête trophée. C'est le meilleur moyen qu'il ait trouvé pour échapper à la traque tout en suivant la piste du trésor.



Ce tome est donc une espèce de chasse au trésor sur le continent Africain. A travers le safari, on découvre ces paysages baignés de soleil. De plaines caillouteuses aux montagnes sèches on y apprend aussi la culture des juifs d'Afrique qui sont venus jusqu'ici planter leurs églises dans la pierre.

Mais au-delà de ça, il y a une ambiance envoûtante de mystère et de magie animiste. Les animaux peuvent vivre dans l'être humain comme le prouve la sorcière Naïsha qui suit John.

Le dessin traduit bien cette ambiance avec des couleurs chaudes et des ombres très sombres. On ressent la chaleur du désert.
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Les quatre coins du monde, tome 1

Au club assez fermé des dessinateurs qui se risquent à faire également le scénario (ou l'inverse), Hugues Labiano ne s'en sort pas si mal.

Il a le mérite de s'attaquer à une partie assez méconnue de notre histoire militaire contemporaine : la constitution de bataillons de méharistes français dans le Sahara au début du XXe siècle pour concurrencer les Touaregs sur leur propre terrain.

Évidemment, nos militaires français ne connaissent pas ce milieu et les pionniers d'entre eux brillent par leur capacité à accepter cette réalité et à s'appuyer sur ceux qui connaissent, les Touaregs, en adoptant les us et coutumes des indigènes au point de prendre femme parmi eux et de fonder des familles, ce qui fait que le métissage et le respect de l'expérience des hommes du désert sont au centre du récit, et cela nous change des histoires coloniales où les roumis écrasent les autochtones de leur autorité et de leur "science".

Ce premier épisode passe très vite et il ne s'y déroule finalement pas grand-chose, en dehors de ce que je viens d'évoquer.

Le dessin est de bonne qualité et rend compte de l'histoire sans accrocs narratifs particuliers, même si Labiano est à la peine sur certaines perspectives.

Les couleurs sont belles et permettent une immersion intéressante dans ces décors minéraux.
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L'étoile du désert, tome 4

Ours Brun et Etoile du Désert se sont lancés à l'attaque des cow-boys qui faisaient traverser les terres ancestrales à leur troupeau. De ce combat tous les jeunes guerriers sont morts et Etoile du Désert est capturée pour être vendue comme prostituée. Souffle du Matin va pourtant tenter de la retrouver.



Conclusion de ce diptyque, préquel au cycle précédent.

Nous sommes dans un western, plutôt coté indien, où les colons tentent par tous les moyens de repousser toujours plus loin les territoires indiens quitte à provoquer des massacres. Et le destin de Souffle du matin, d'Etoile du Désert et de Maria va se retrouver mêler dans cette tempête de violence.

Une conclusion un peu douce-amère car l'on sait pertinemment de devenir des indiens, et comment la si fière Etoile du Désert est traitée...



Même si je préfère le trait de Marini, qui officiait dans le premier cycle, le coup de crayon de Labiano tient la route avec des paysages sympathiques. Mais parfois les visages se confondent voire sont un peu fluctuant d'une case à l'autre.
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Black Op, tome 1

Bon p'tit thriller politique sur fonds d'espionnage...



Ce premier opus fait dans le renseignement , époque guerre froide . Un double récit alternant savamment la jeunesse d'un Floyd marqué tres tot par la disparition de son pere en 1945 , mort imputée aux vilains communistes de l'époque , et un présent fait d'investigations politiques à haut risque . Des Retour Vers le Futur parfaitement maitrisés qui viennent intégrer une histoire personnelle à un récit plus global .

Années 60 . Floyd est jeune et insouciant . Avec Ray , son meilleur pote , ils décident , mais pour des raisons différentes , d'intégrer la CIA . Ray , pistonné par un pere influent , n'y voit qu'un tremplin politique là ou Floyd , lui , pense alors pouvoir venger son paternel en bouffant du coco jusqu'à plus faim .Tous les codes sont présents pour tenir le lecteur en haleine : amitié virile – mais correcte - trahie , amour déçu , rivalité qui se fait jour...le scénar est sans surprise mais éfficace ! Puis viennent les premieres missions teintées d' inévitables manipulations , parfois létales , gagnantes finales d'un jeu pratiqué au nom d'un chauvinisme exacerbé qui prete souvent à sourire . Véritable jeu du chat et de la souris pour ce panier de crabes d'envergure mondiale ! La rivalité Est – Ouest tient toutes ses promesses ! Elle contrebalance un récit plus actuel ou Floyd , alors devenu enqueteur , se trouve désormais mandaté pour éclaircir ce mystere insoluble que fut l'abstention massive de populations émigrées lors des élections présidentielles promises à ce benet , bretzelomane , qu'est G.W.Bush Jr ! De là à penser fraude et corruption en vue d'élire à tout prix un Républicain , il n'y a qu'un pas . D'ou ce questionnement essentiel : A quoi sert la miss météo sur Canal + ? La claque , avec ou sans élan ? La CIA va alors se rappeler à son bon souvenir , le KGB s'en mele , les anciennes rivalités que l'on croyait en sommeil refont surface...

Alors , effectivement , présenté comme ça , çela ressemble à un joyeux bordel incompréhensible , j'en suis conscient , si , si , mais je vous rassure , la trame de cette BD , se veut , elle , beaucoup plus claire et didactique que je ne le suis ! Fin mélange de politique fiction ( ou pas ) et de fiction politique ( ou pas ) , ce tome augure du meilleur !



Un récit prenant , un graphisme expressif aux couleurs attreyantes , une mise en page nerveuse pour soutenir un propos qui sort des sentiers battus . Premier tome prometteur qui vous donne fortement l'envie d'en découvrir un peu plus !
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Le lion de Judah, tome 2

A la fin du livre 1, John Wallace avait réussi à s'enfuir du pénitencier en compagnie de Bishop. Blessé mortellement, celui-ci lui a révélé son secret afin de trouver son trésor. Une mystérieuse femme noire, Naisha, est apparue et veut retrouver John Wallace pour le tuer mais nous ne savons pas encore pourquoi. John a trouvé la cache de Bishop et une étrange carte. John s'est fait engager comme pisteur pour accompagner le safari organisé par Monsieur Mangold, chasseur invétéré et patron autoritaire et sa femme Sarah. le but de Mangold est d'obtenir le plus de trophées possibles et surtout des trophées impressionnants : il veut du gros gibier prestigieux.



John semble avoir la capacité à comprendre les animaux sauvages, ceux-ci semblent le respecter. Il guide Mangold vers des bêtes qui sont en fin de vie mais il a du mal à faire respecter ses choix par son employeur, il doit doit donc s'opposer ce qui crée des tensions. John propose cependant de partir à la chasse aux lions dans la région de Gondar, ce qui intéresse particulièrement Sarah, car c'est le lieu de l'ancienne forteresse des rois éthiopiens et des églises creusées à même le sol. Ils vont découvrir les maisons des Falashas, des juifs d'Afrique. Sarah, juive comme Mangold, est intriguée voire fascinée.



Naisha, la mystérieuse femme noire, a été ensorcelée par un apprenti sorcier et elle détient les pouvoirs de l'aigle. On découvre qu'elle s'était éprise d'un lion et que celui-ci fut tué par John Wallace. Naisha a utilisé les pouvoirs transmis par le grand sorcier pour insuffler l'esprit et la force du lion en Wallace. Et c'est ainsi, mu par cette force et attiré par Naisha, que John Wallace tuera les deux agresseurs de celle-ci.



Le sorcier, formateur de Naisha, est à la recherche de celle qui n'a pas respecté son enseignement. Elle sait que son pouvoir est inférieur à celui de son maître. Celui-ci va transmettre la puissance du buffle à un des poursuivants de Wallace.



John Wallace va essayer d'échapper à Naisha tout en poursuivant sa quête du trésor de Bishop. Les auteurs nous font plonger au plus profonde des racines du judaïsme en Afrique sur les traces de l'apôtre Mathias.



Le scénario est très bien construit et les différentes parties s'articulent entre elles. Les personnages prennent de l'épaisseur et des personnages secondaires deviennent plus important. On comprend mieux le choix des couvertures en fonction de l'importance des personnages au sein du chapitre : John Wallace pour le livre 1, Naisha pour le livre 2 et finalement le sorcier pour le livre 3.



Les couleurs de Jérôme Maffre sont magnifiques, que ce soit pour les cènes en extérieur (couleurs du désert, de la mer orangée, des feux de camps) ou en intérieur. Ayant identifié le caractère léonin de John, on comprend mieux les traits de son visage, qui ont évolué au fil de l'œuvre : le John d'avant la mort du lion ne ressemble pas à celui qui est sur les traces de la carte de Bishop. Son visage et son regard se rapprochent de celui du lion.



Les auteurs tiennent les lecteurs en haleine et je fais partie de ceux qui vont se jeter sur le livre 3 car la lecture est passionnante, le récit original malgré le caractère un peu ésotérique.



.

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Black Op, tome 1

Voici le premier tome d'une série mêlant espionnage et politique qui me laisse un peu sur ma faim. C'est complexe mais bien amené, c'est intéressant mais je ne sais pas encore si j'aime...il me manque le petit grain de sel qui, en général, me fait sauter sur le second tome d'une saga.

Le dessin me laisse un peu de marbre mais est loin d'être mauvais.

Je vais tenter le tome 2 pour me faire une idée plus claire.
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Les quatre coins du monde, tome 1

Nous sommes en 1919, aux portes du Sahara, en compagnie d'une petite escouade de méharistes, c'est-à-dire des soldats qui circulent à dromadaires. Leur mission ? Protéger ? Pacifier ? Civiliser le Sahara ? Les termes employés par les uns et les autres créent des divergences et des tensions en froissant les susceptibilités. On a l'impression d'être toujours dans un équilibre fragile.

Très vite, un flash-back vers 1914, à la rencontre du capitaine Barentin, une légende vivante, nous allons découvrir pourquoi.

Une vision étonnante du colonialisme, dans une atmosphère à la fois lourde et en dehors du temps et du monde. Les soldats français qui débarquent là perdent d'abord tous leurs repères et puis ils sont comme captés par le désert.

Des graphismes élégants, avec de très grandes vignettes qui permettent une lecture très fluide, des gros plans très réussis sur les visages des touaregs, leurs regards profonds et fascinants sous leurs turbans.

Les couleurs sont travaillées en camaïeux d'ocres, de jaunes et de bruns, c'est réussi et assez immersif.

C'est un bien beau voyage que nous permet de vivre Hugues Labiano.





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L'Alibi

Le principe est simple : une situation criminelle (ou pas) qui nécessite un alibi qui est présenté, avec comme conclusion "mes excuses" où le criminel (ou pas) explique les raisons de son geste. Des histoires sur quelques pages avec des alibis de toutes sortes.

10 histoires très différentes, intéressantes chacun à sa manière.

A lire par tout ceux qui apprécie les histoires avec des surprises, des retournements de situations. Bien fait. A lire.
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Black Op, tome 1

C'est le genre de BD que j'aime bien lire et j'ai presque honte de l'affirmer de but en blanc. J'ai pourtant mis pas mal de temps à l'acquérir me disant que cela serait encore une de ces histoires sur la guerre froide entre les deux supers puissances et que c'était désormais dépassé depuis la chute du mur de Berlin.



Eh bien, je me suis trompé car celle-ci recèle d'une véritable approche différente à travers la mafia. J'ai l'impression de lire une véritable BD d'espionnage à la Tom Clancy avec un scénario parfaitement équilibré sur le passé du héros et son histoire actuelle aux airs d'une brûlante actualité lors de ces fameuses élections présidentielles marquant le premier mandat de Bush.



Quelques défauts cependant... Le dessin et le héros me rappelle beaucoup trop celui de IRS. Notre scénariste Stephen Desberg aurait dû faire quelques efforts d'originalité. A part cela, cela se laisse suivre même si le tome 4 accuse une sérieuse baisse de régime. Néanmoins, c'est quand même franchement bien comme thriller ! Les scènes sont véritablement rythmées avec une véritable maîtrise de la construction d’ensemble.



Maintenant que j’ai lu les 6 tomes qui forment cette histoire, ma vue plus globale me permet d’affirmer que c’est une bonne série qui repose avant tout sur la personnalité et donc la psychologie du personnage principal à savoir Floyd Whitman et de ses liens avec un passé tumultueux avec la CIA. Il est question d’une trahison d’amitié ainsi qu’une d’une histoire d’amour qui s’est mal terminée. Ces thèmes me touchent particulièrement bien que la plupart d’entre nous puissent connaître de telles déceptions. Il est traité avec ce qu’il faut d’humanisme pour éviter le cliché intégral.



Je pense également que cette série aurait gagné à être moins longue et plus condensé. J’ai eu l’impression d’une sauce à rallonge par moment. Bon, il a quand même réussi à nous tenir en haleine aussi longtemps. Pour le reste, je conseille la lecture et l’achat pour cette série d’espionnage crédible et intelligente à la fois.



Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
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L'étoile du désert, tome 4

Que dire ?! En toute honnêteté, je n'ai quasiment rien aimé dans cet album : ni l'histoire, ennuyeuse, sombre et confuse, ni le dessin, en particulier les visages, lesquels, comme déjà signalé dans une autre critique, semblent parfois différer d'une case à l'autre... si l'Ouest inspire beaucoup les auteurs, la qualité n'est manifestement pas toujours au rendez-vous.
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L'Alibi

L'alibi, c'est le meilleur complice du coupable. Tu le prépares en amont, tu dois le préméditer en même temps que ton forfait. Un bon alibi, c'est peut-être l'assurance de rester innocent... je dis peut-être car ça se passe rarement comme tu l'avais prévu, n'est-ce pas ?

Après "Le crime parfait", précédent recueil de fictions policières, c'est autour de cette notion d'alibi qu'est construit le nouvel album collectif paru chez Philéas. 15 auteurs en proposent 10 variations: Justifier de sa présence à un autre endroit, axer les soupçons sur quelqu'un d'autre, justifier son acte...

J'ai retrouvé avec plaisir Richard Guérineau et Laurent Astier mais aussi Thierry Robin, Olivier Berlion ou encore Jeanne Puchol pour ne citer que ceux qui ont su attirer mon attention avec des récits surprenants et avec leur style graphique que j'affectionne particulièrement.

A noter que Anaïs Bon conclut, comme dans "Le crime parfait", chaque histoire avec un texte original qui analyse l'excuse du coupable. Et c'est souvent savoureux.

En bon fan de polar que je suis, cet album va trouver sa place juste à côté de "Le crime parfait" et avant le prochain car je suis sûr qu'on peut trouver d'autres thèmes, je me tiens à disposition de Philéas si besoin !
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Black Op, tome 1

Premier tome de la série Black op. Floyd s'engage dans la CIA à la fin des années 60 avec son meilleur ami et participe à sa première mission en Inde. Plus de 30 ans plus tard, il enquête sur des fraudes électorales. Stephen Desberg et Hugues Labiano signent un thriller efficace. L'intrigue entre les deux époques est bien menée et les dessins réalistes sont réussis.
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Les quatre coins du monde, tome 1

Debut XXeme. La France coloniale est pleine d'optimisme et veut domestiquer le Sahara et ses habitants. Rien que ça ! Un corps de méharistes (de méhari, chameau en arabe si ma mémoire est bonne) composé de volontaires français et de Touaregs. Ils doivent empêcher les rezzous (pillage de caravane), poursuivre les pillards, pacifier les tribus... Puis explose la Première Guerre Mondiale. Et les fidélités sont remises en cause : désert ou patrie ?

Un bien sympathique dyptique, qui même s'il manque parfois de profondeur, met en scène des hommes de valeurs et de parole.
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Dixie Road, tome 1

J'ai été attiré par la couverture car c'est joliment bien dessinée avec des décors très soignés et des personnages aux proportions justes. On embarque pour un road movie dans les USA des années 30 sur fond de crise économique.



Certes, cela manque singulièrement d'orginalité sur des thèmes qui ont déjà été maintes fois traités: racisme, intolérance... Dufaux a un peu trop étiré sa narration. Les textes semi-poétiques sont presque assomants. L'intrigue avait pourtant un bon potentiel qui n'a pas été totalement exploité. J'ai procédé à une relecture qui m'a fait revoir mon sévère jugement initial.



Cela ne sera pas le chef d'oeuvre qu'on attendait mais une série dans la moyenne. La série n'a d'ailleurs pas connu le succès. le scénariste a depuis connu la gloire mais avec d'autres titres.
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Les quatre coins du monde, tome 1

Découverte totalement par hasard, cette bande dessinée est un vrai coup de cœur. Il est peu d'album qui ait eu une telle puissance d'évocation dans mes lectures de l'année.

Il y a d'abord cette force graphique, ces espèce de magnétisme d'un dessin pur, simple et si bien servi par des jeux de couleurs sahariens. On s'attend presque à ce que le sable des dunes s'écoule entre nos doigts.

Il y a ensuite, l'évocation à petites touches respectueuses de la grandeur de ce monde clos qu'est le désert. La fascination qu'il a exercé sur nos sahariens, la réserve naturelle de ses habitants, leurs silences habités, le baroud et la loyauté pour seule gloire, la solitude de l'homme face à la minéralité...

En contemplant ces pages, on a l'impression de suivre les traces des Foucauld, Lapeyrine, Lyautey... On y lit, entre les lignes, du Psichari, du Saint Exupéry, du Monod et tant d'autres grandes voix saisies par la radicalité du Sahara.

Ici, on ne peut pas vivre modestement, la vie est un combat de seigneurs.



Vous l'avez compris, je vous conseille vivement la lecture de ce premier tome au rythme initiatique du pas des dromadaires.
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