Des laves brunes, tapissées de mousses fluo, où paissent des moutons éparpillés, la toison gonflée par le vent du large. Des lacs argentés, miroirs passagers de leur approche, entre les cônes biseautés des volcans. Des maisons éparses, propres et peintes comme des jouets, rouges souvent, bleues quelquefois, sans jamais personne devant. Et peut-être même qu’au loin se devinent aussi les panaches des grandes solfatares de Gunnuhver au bord de l’océan, ou le reflet mat des glaciers des hautes terres.
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