Le corps et l'expérience post-partum terrorisent notre société. Ils débordent, ils sont discordants, ils heurtent les structures de la domination masculine, ils menacent d'en dévoiler le secret, de jeter une grande ombre sur ces représentations idylliques fallacieuses. (...) Peu informées, sans ancrage, images ou discours familiers auxquels se raccrocher, les futures mères sont ballottées au gré de leurs émotions confuses et parfois dévastatrices. (...) Elles se vivent alors comme anormales, incomprises, aliénées. (CONCLUSION, p.190-191)